Temoignages

" Au fil des jours et des cités ....

                                                        ... Jean-François Quaglia

 

Parmi les peintres figuratifs qui ont choisi d’emprisonner sur leurs toiles la réalité toute vive, il en est un dont l’enthousiasme est réconfortant pour tous ceux qui aiment à cœur perdu notre région. Il semble en effet que Jean-François Quaglia ne se lasse pas de parcourir grandes villes et modestes villages. Comme il ne sait pas admirer sans peindre et sans faire partager le sentiment qui l’habite, il installe son chevalet et, avec cette exactitude naïve qui est le signe d’un profond respect du paysage, il redessine les places et leurs fontaines, les ruelles aux couleurs tendres, les marchés et les ports, les rivages avec leurs pins couchés comme pour boire et les hautes maisons célébrant le clocher et les baraques dans le soleil…

Ainsi revoyons-nous les sites qui nous émerveillèrent, les Hauts de Cagnes, Antibes, Grasse, Cannes, Saint-Jean Cap Ferrat, Villefranche-sur-mer, Vence, Saint-Martin Vésubie…Ainsi retrouvons-nous les promenades qui nous sont chères et les surprises du Vieux Nice. Quelques personnages croqués dans leurs attitudes familières, nous rappellent très simplement qu’il fait bon s’asseoir au soleil ou bavarder, mais, puisque nous ne sommes que silhouettes fugitives, ce sont les choses qui tiennent la première place, les choses qui demeurent, caressées de nostalgie.

Jean-François Quaglia, Niçois d'origine, s’avoue autodidacte et plein de projets. Depuis 1982, il multiplie les expositions. Ses toiles, ses aquarelles, ses affiches et ses peintures sur tuiles respirent la chaleur, le soleil, la tranquille douceur de vivre. Son œuvre est jeune, fraîche, sensible et agréable à regarder." 

 

                                      Hélène Galli  in  Le Sourgentin, le magazine du Pays niçois

                                                                                    ( N°95, Janvier-Février 1991 )

 

 

***************************

 

 

"Peintre du Sud de la France, Jean-François Quaglia, peint pour son plaisir et pour le nôtre",... "une peinture de lumière et de joie de vivre" ...quelques une parmi les critiques flatteuses qui jalonnent la carrière courte mais pleine de promesses de ce jeune peintre niçois. Aussi c'est avec plaisir que nous sommes allés admirer, avec beaucoup d'autres, ses toiles qui exaltent toutes les couleurs et toute la chaleur de notre midi. Encourageons ce jeune artiste...

 

                                                Jeanine  Duperray  in  Le Coin des Artistes ( 1985 )

 

 

***************************

 

 

L'oeuvre de Jean-François Quaglia exalte de façon sensible une certaine chaleur et une joie de vivre à l'image de notre région. Quaglia est un autodidacte, sa peinture est figurative et naïve. Il se plait à montrer des scènes de la vie quotidienne ( ports et pêcheurs, bord de mer... ). Il possède une palette très colorée et vive.

 

                                        Paru pour l'exposition au Cacel de Nice  in  Nice-Matin ( 1985 )

 

 

***************************

 

 

Jean-François QUAGLIA demeure fidèle à sa ville natale : inlassablement, il multiplie les aquarelles et les huiles, choisissant, pour le dire dans tous les détails – ce qui en fait des témoignages intéressants – les endroits les plus célébrés comme la fameuse "Trappa", le "Bar de la Treille", le "Cours Saleya", marchés aux légumes et aux fleurs, ou "La Place Saint-François" mais aussi les plus intimes comme certaines ruelles du Vieux Nice. On aimera tout particulièrement la "Place de l’Ancien Sénat", "Le Café de Turin"  ou la conviviale "Place du Carret".

Sensible à l’architecture et aux couleurs vives et contrastées, J.-F. Quaglia sait aussi croquer les familiers et les touristes dans des attitudes qui ne cachent rien du plaisir qu’ils éprouvent à vivre et à flâner dans des lieux qui parlent si bien à la mémoire et au cœur.

Il nous présentera sa nouvelle exposition aux Ateliers Artval, 4 avenue de la Vallière, du 18 mai, date du vernissage, au 8 juin 2005.

 

Article paru dans le Sourgentin n° 166 d’Avril 2005, dans la rubrique Expositions, texte de Mme Hélène Galli.

 

 

 

> Retour à l'accueil